Le Comité consultatif sur les nouveaux aliments et processus (ACNFP) de l’Agence des normes alimentaires (FSA) du Royaume-Uni a publié sa première évaluation positive de la sécurité de la demande de l’Association européenne du chanvre industriel (EIHA) dans le cadre de son processus d’approbation des nouveaux aliments à base de CBD.
Quelques mois seulement après que les deux premières demandes individuelles ont reçu une évaluation positive des risques en mai, il s’agit d’une nouvelle étape importante dans le parcours ardu de l’industrie britannique du CBD vers une réglementation complète.
La demande « RP427 » de l’EIHA représente plus de 160 entreprises du Royaume-Uni, d’Europe et des États-Unis, et comprend plus de 1 000 produits. Pour obtenir l’approbation de ses membres, l’EIHA a normalisé les processus entre les membres du consortium afin de s’assurer qu’ils respectent les règles strictes qui les rendent conformes à ce qu’ils ont testé. Chaque produit doit utiliser un extrait naturel (non synthétique) de CBD dans une huile végétale extraite selon des méthodes traditionnelles, conformément aux directives de l’UE.
En octobre de l’année dernière, la FSA a publié une mise à jour choquante de ses conseils aux consommateurs sur la dose journalière recommandée de CBD. Sur la base de nouvelles preuves scientifiques issues d’études toxicologiques soumises par l’industrie, la FSA a abaissé la dose journalière recommandée (DJA) de 70 mg par jour à seulement 10 mg par jour (illimitée dans le temps)[1]. [1]
Cependant, la demande de l’EIHA soutenait une DJA de 17,5 mg par jour pendant six semaines.
Dans son évaluation, le CCNFP a conclu que « le demandeur a fourni suffisamment d’informations pour garantir que le nouvel aliment, un CBD isolé tel que décrit dans la demande RP427, est sûr dans les conditions d’utilisation proposées. Les niveaux d’absorption prévus et l’utilisation proposée dans les aliments et les compléments alimentaires n’ont pas été jugés désavantageux sur le plan nutritionnel ».
Cette approbation crée un précédent pour la FSA, qui est le premier organisme de réglementation à classer les produits à base de CBD dans la catégorie des nouveaux aliments approuvés, ce qui n’a pas encore été fait par ses homologues tels que l’EFSA dans l’Union européenne ou la FDA aux États-Unis.
L’approbation doit être transmise au ministre pour autorisation finale, la procédure passant à l’étape de la gestion des risques.
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